Virus partout, justice sociale nulle part

 La Macronie confine le droit du travail – Sous prétexte de guerre économique en temps d’épidémie, le gouvernement a porté un coup violent au droit du travail. Semaine de 60 heures, journées de 12 heures, moins de temps de repos, possibilité pour l’employeur d’imposer les dates de congés… Ces mesures exposent encore plus les salariés au virus et menacent d’entrer un jour dans le droit commun.

 Soignantes et soignants : une armée sans munitions – Il ne faudrait pas que les applaudissements qu’on leur doit couvrent la parole des soignant·es. Témoignages d’une rage encore contenue.

Par Rezon {JPEG}

Justice confinée : « Les principes protecteurs des personnes inculpées sont violentés » – L’état d’urgence sanitaire a laissé les mains libres au gouvernement pour légiférer par ordonnances. En première ligne, le système judiciaire. Si la majorité des procès a été reportée, certaines règles ont changé pour ceux qui continuent à se tenir. Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris et auteur du livre Ennemis d’État : les lois scélérates, des anarchistes aux terroristes, pointe plusieurs dangers de ce nouvel état d’exception. Entretien.

 Face au Covid-19 en prison : amnistie générale ! – Puisque que les prisons sont un miroir de nos sociétés et qu’elles endurent actuellement une terrible crise sanitaire et sociale, CQFD a décidé de laisser carte blanche à L’Envolée, journal anti-carcéral et abolitionniste, pour une double page d’analyses et de témoignages.

 « Deux menaces pèsent sur les quartiers : le coronavirus et la police » – Le 10 mars dernier, le collectif Urgence notre police assassine lançait une application permettant de filmer les interventions des forces de l’ordre sans que celles-ci puissent effacer les images. Le but ? Disposer de preuves opposables à la justice en cas de violences policières. Un outil d’autant plus précieux que depuis le début du confinement, les exactions se multiplient dans les quartiers populaires.

 Crise sanitaire au féminin – Augmentation des faits de violence conjugale, accès à l’IVG en péril, prostituées sur la paille… Pour de nombreuses femmes, les effets de la crise sanitaire se font particulièrement sentir.

Par Tommy {JPEG}

 Du fric pour la recherche publique ! – Le 5 mars, les universités vivaient une journée de mobilisation nationale. L’idée ? Intensifier la lutte contre la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR). Mais une semaine plus tard, coronavirus : la fermeture des facs met forcément un coup d’arrêt au mouvement. Pour autant, le monde universitaire ne baisse pas la garde, car les bouffées néolibérales du gouvernement risquent bien de survivre à la crise sanitaire. Point de situation, avec le Covid-19 comme agent révélateur.

 Coronapédagogie – Alors que le gouvernement a sorti la grosse artillerie technologique, beaucoup d’enseignants s’interrogent sur le sens et la possibilité de l’apprentissage à distance dans un contexte où la crise sanitaire creuse les injustices sociales et scolaires.

Confiné dehors – Ce 24 mars à Grenoble, Waku Moïse est assis seul le long d’un petit parking à côté du parc Paul-Mistral. Accroupi, on écoute la voix suave de ce Sénégalais de 43 ans raconter son quotidien. Lui qui passe ses journées dehors et ses nuits au cœur du parc, ou dans un centre d’hébergement.

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