Jusqu’où iront-ils pour chercher à nous diviser ?

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Les équipes syndicales combattives et les assemblées générales de grévistes qui se sont tenues depuis la grève du 9 mars sont à la recherche du déclic nécessaire pour permettre enfin le lancement d’une grève reconductible dans le secteur ferroviaire, en dépit des réticences et des « hésitations » des fédérations syndicales.
La date du 18 mai, avancée par les fédérations CGT, UNSA et SUD-Rail pour débuter un mouvement reconductible, si elle est bien tardive pour faire la convergence avec la mobilisation interprofessionnelle contre la loi travail, permet enfin de rassembler les équipes syndicales autour d’une même échéance et de redonner des perspectives à la mobilisation interpro.
Mais c’était sans compter sur l’imagination de la bureaucratie CGT qui cherche à tout prix à isoler la mobilisation des cheminot-e-s de la mobilisation interpro !
Ce 3 mai , la fédération CGT a une nouvelle fois décidé de reporter l’appel à la grève reconductible, cette fois au 1er juin, tout en décidant une succession d’appels à la grève courant mai les 18, 19, 23, 24…
Les équipes CGT qui ne se résignent pas face à cette stratégie totalement démobilisatrice doivent se servir de l’échéance du 18 mai pour démarrer la grève reconductible dans l’unité avec les équipes syndicales et les fédérations qui veulent réellement créer le rapport de force !
La stratégie de la fédération CGT cheminots qui refuse toute convergence interprofessionnelle, boycotte les assemblées générales pour éviter de débattre avec les grévistes, stigmatise toutes les initiatives de convergence et de construction de la mobilisation comme des tentatives de la déstabiliser témoignent d’un recentrage plus qu’inquiétant de cette fédération qui préfère assumer de saborder la mobilisation plutôt que d’en perdre le contrôle.
Cette attitude fait écho aux interventions de son secrétaire général au congrès confédéral de la CGT qui s’est fait le défenseur d’un syndicalisme rassemblé avec la CFDT, allant jusqu’à calomnier les fédérations SUD et FO accusées d’être les porteurs d’eau du FN !

Face à une attitude aussi caricaturale, les militant-e-s syndicaux sincères n’ont d’autre choix que de se coordonner dans chaque chantier, dans chaque région et de construire par eux-mêmes leur mouvement pour faire échec à ses stratégies de division !

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