Femmes et minorités de genre : en luttes !

Publié le 27 février 2016

Pour la troisième année consécutive, une manifestation féministe au départ de Belleville est organisée à l’occasion de la « Journée internationale de luttes pour les droits des femmes ». L’an dernier nous étions 6 000, plus du double de l’année précédente. Pour nous touTEs, cette manifestation est l’occasion d’investir la rue afin de faire entendre nos voix, rendre visibles nos luttes, nos colères et nos revendications.

Pour la troisième année consécutive, une manifestation féministe au départ de Belleville est organisée à l’occasion de la « Journée internationale de luttes pour les droits des femmes ». L’an dernier nous étions 6 000, plus du double de l’année précédente.
Pour nous touTEs, cette manifestation est l’occasion d’investir la rue afin de faire entendre nos voix, rendre visibles nos luttes, nos colères et nos revendications.

Tant qu’il le faudra : féministes !

Doubles journées de travail, inégalités salariales, harcèlement dans l’espace public, sur le lieu de travail et dans l’intimité, violences sexuelles, violences et discriminations sexistes : voici… le lot quotidien des femmes et des minorités de genre. Malgré les luttes de nos aînéEs, et quoi qu’en disent ceux et celles qui cultivent sciemment notre mépris, être féministe aujourd’hui n’est pas un vain mot.

Égalité ? Quelle égalité ?

Instrumentalisée par des organisations politiques et institutionnelles qui refusent de prendre en compte, tout en cautionnant les violences les discriminations et violences sexistes, l’égalité semble désormais servir de paravents aux réactionnaires, aux sécuritaires et aux racistes. Pire : leurs manœuvres renforcent ces violences, en excluant certaines catégories de femmes des espaces féministes et de l’espace public.

Notre féminisme

Notre féminisme se fonde sur la légitimité des premièrEs concernéEs à décider de leurs stratégies de lutte contre les violences et discriminations qu’elles subissent. Nous réaffirmons que le féminisme n’est soluble ni dans le racisme ni dans la droitisation généralisée ni dans les stratégies politiciennes !

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Sur qui pouvons-nous compter ?

L’institution judiciaire condamne les femmes et les minorités de genre qui se défendent, pendant qu’elle acquitte les flics qui assassinent et les violeurs.
L’austérité, la casse du droit du travail, la fermeture des frontières et les lois racistes, c’est la dégradation de notre santé et de notre accès aux soins, au logement et à l’éducation, mais, c’est également la restriction de notre liberté de circulation et d’installation tout comme l’augmentation du volume de travail domestique ou encore de la contrainte (économique et politique) à la vie conjugale même lorsque celle-ci est source de violences.

Organisons-nous pour nous défendre !

Réclamons une meilleure répartition des richesses que nous produisons, exigeons un système de santé respectueux de nos corps et de nos décisions, revendiquons un espace public accessible à touTEs, et soyons solidaires avec les plus stigmatisées, réprimées, et précaires d’entre nous !

Rendez vous le 6 mars à 14h à Belleville pour faire éclater notre rage et renforcer notre solidarité.

Des tables d’info associatives seront installées dès 12h sur le terre-plein central de Belleville : venez discuter et vous renseigner.

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Soutenue par

(pour le moment car, la liste est encore ouverte, tout le monde peut rejoindre !)

Collectif 8 mars pour touTEs, OUTrans !, Fightback, FéminiCités, Les Méduses – Groupe d’Autodéfense Féministe, Réseau Pluri-Artistique et Multi-Culturel – De Profundis, Collectif La Rage, CongoActif, FièrEs, Mwasi-Collectif afroféministe, Acceptess-T

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